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Une Caravelle moderne !
Sorti en 2005, le Xenon est la réponse de Topper au Laser Vago. Comme son concurrent, le Xenon casse l’image des bateaux en polyéthylène et prouve que l’usage de ce matériau longtemps jugé « cheap » n’est pas forcément réservé à des bateaux mal dessinés et mal accastillés, bref à des bateaux sans intérêt pour une personne un minimum avertie et intéressée par la voile légère.
Plus grand que le Vago et plus accueillant, il n’est pas sans rappeler les bateaux collectifs comme la Caravelle qui ont rendu de grands services dans les années 60 et qu’en France on a un peu oublié. A tord tant ces bateaux jouait un rôle fondamental dans le développement de la voile : mettre du monde sur l’eau en toute sécurité pour leur faire découvrir les rudiments de ce sport.
Caractéristiques
- Année: 2005
- Constructeur: Topper
- Longueur: 4,50 m
- Largeur: 2 m
- Grand-voile: 12 m²
- Foc: 3,5 m²
- Spi: 12,75 m²
- Poids: 118 kg (coque)
Cette jolie carène est associée à un plan de voilure signé Hyde parfaitement réalisé et à un accastillage performant. Les performances du bateau sont bonnes et les sensations qu’il procure permettent d’avoir un tout premier aperçu de ce que sont les skiffs. On regrettera cependant un spi léger en taille. Mais ce bateau marque aussi une sacrée évolution dans la gamme Topper.
Il semblerait que ce constructeur soit enfin parvenu à une qualité de construction équivalente à celle de Laser, référence en la matière. Et il s’agirait d’une petite révolution si nous ne pouvions plus nous moquer gentiment de certains détails de construction qui pêchaient chez Topper par rapport à Laser.
Ce dernier point a par contre une conséquence négative : le prix du Xenon s’aligne sur les prix pratiqués par Laser…
Pour information, et cela en dit long, de l’autre côté de la Manche, ce bateau est maintenant utilisé depuis de nombreuses années pour le Endeavour Trophy, régate de fin de saison qui rassemble les meilleurs régatiers de chaque classe de dériveur en Angleterre.
Un trophée des champions en quelques sorte. Et personne ne se plaint que cela se fasse sur une Xenon…
Cédric Fraboulet
Il n'y a pas que l'Optimist !
Les initiatives françaises en dériveur sont trop rares pour ne pas être signalées. Il convient donc de saluer à sa juste valeur le projet de l’Open Bic qui dans le cadre du programme « flotte collective » de la FFvoile a pu décoller en France
La marque Bic appartient désormais à l’histoire industrielle française et à notre inconscient collectif. Qui n’a pas utilisé un jour un stylo bic, un briquet ou un rasoir de cette marque ? Cette marque grand-public mondialement connue est également indissociable de l’histoire de la planche et du windsurf dont elle est le leader mondial. Le développement de la culture glisse et windsurf dans les années 80 est étroitement liée à l’aventure Bic Sport.
Enfin, il est impossible quand on évoque la relation de Bic à la voile de ne pas citer les défis pour la Coupe de l’America lancés par le fondateur de l’entreprise.
Caractéristiques
- Architecte: Vitalidesign
- Année: 2006
- Constructeur: Bic Sport
- Longueur:: 2,75 m
- Largeur:: 1,14
- Grand-voile: 4.5m²
- Foc:
- Spi:
- Poids: 45kg
Disons le franchement, en matière de dériveur et de voile légère, les chantiers français n’ont plus rien produit de bon depuis des années. Nous vivons encore sur le mythe du 420 et du 470 et les chantier Morin et Lanavère n’ont jamais eu de successeurs dignes de ce nom. Le monde Anglo-saxon a une avance considérable et c’est principalement d’Angleterre et d’Australie que le renouveau du dériveur depuis une vingtaine d’années nous parvient.
L’arrivée sur le marché de l’Open Bic relève donc de la divine surprise. Proposer un bateau en concurrence directe avec l’Optimist témoigne d’une audace remarquable. Il fallait en effet oser se lancer sur le marché du dériveur et proposer un produit qui a pour objectif d’ouvrir une brèche dans le monopole de l’Optimist dont certains esprits bien-pensant imaginent encore et toujours qu’un bateau conçu il y a plus de 50 ans puisse répondre aux besoins de jeunes qui découvrent la voile au 21ème siècle. Seule une entreprise comme Bic Sport, dotée d’une solide structure de production et d’une forte puissance marketing pouvait éventuellement s’aventurer avec succès sur ce terrain.
Qu’est-ce que l’Open Bic ? C’est d’abord un dériveur solitaire pour les jeunes avec un style « d’enfer ». La coque planante rappelle l’univers des skiffs et permettra aux plus jeunes de découvrir en toute simplicité les sensations du planning totalement inaccessibles à l’Optimist. La carène à bouchain apporte performance et stabilité et le cockpit autovideur est non seulement rassurant pour les jeunes qui découvrent la voile mais rendra aussi totalement superflue l’utilisation de l’écope en navigation. Il faut en effet assister à une régate d’optimist avec tous ces jeunes en train de vider leur bateau pour comprendre que quelque chose ne va pas au royaume de la voile légère. Ecope mon fils tu seras un champion !
L’Open Bic C’est ensuite un gréement moderne qui nous rappelle que la livarde est un espar qui ne devrait avoir sa place que dans les rassemblements de vieux gréements. Les bateaux d’initiation et de compétition à destination des jeunes se distinguent souvent par la pauvreté de leur accastillage. Dans le cas de l’Open Bic, rien de cela : le mât est léger, les poulies tournent et les appendices sont fait en matériaux modernes dont certains dériveurs plus grands pourraient bien s’inspirer… Le meilleur moyen d’éviter de former des générations de masochistes qui ont fini par oublier que la voile c’était avant tout du plaisir, des sensations et de la glisse et non pas une séance de torture. Disons-le franchement et crûment, l’Open Bic ne se fout pas de la gueule de ses clients.
L’Open Bic est sur le marché depuis plusieurs années et les résultats sont prometteurs. la puissance de Bic Sport a permis d’implanter le bateau dans de nombreux pays et des épreuves internationales ont déjà eu lieu. Dans le cadre de partenariats intelligents, d’un projet marketing global et de la politique de renouveau voulue par la FFV en matière de dériveur, de nombreux clubs ont investi dans ce support et les premiers retours sont plus qu’enthousiastes. Yachts and yachting, la revue référence en matière de voile légère avait eu l’idée de faire tester l’Open Bic par de jeunes coureurs issus de plusieurs séries qui en Angleterre servent à la découverte de la voile et de la régate. Les commentaires étaient sans compromis et enthousiastes. La preuve que même sur ce créneau il y a de la place pour un dériveur qui soient en adéquation avec l’esprit et les valeurs du temps. Et il n’est peut être pas si loin le jour où des gens diront que leur premier bateau était un Open Bic…
Au registre des critiques, l’Open Bic reste globalement très lourd par rapport à son concurrent direct chez les modernes, le RS Tera. De même, toujours par rapport au RS Tera, son ergonomie est déplorable et ne rend pas facile la navigation pour des jeunes d’un certain gabarit.
Mais non dans un monde où l’apparence et le look compte, l’Open Bic à sa place.
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Hystérique
La légende raconte qu’au début des années 90, assis sur une jetée face à la mer, une groupe de régatiers discutait du dériveur solitaire sur lequel ils aimeraient vraiment naviguer.
Peu de temps après, le RS 600 et le chantier RS Sailing sont nés et allaient devenir un success story de la voile légère anglaise.
Premier dériveur solitaire à trapèze depuis le Contender, le RS 600 est aussi le premier skiff solitaire de l’histoire.
Ultra performant, très instable, d’une finesse de barre rarement égalée, et malgré la concurrence en matière de skiff solitaire, le RS 600 connaît une nouvelle jeunesse avec le développement d’un kit de foils qui lui permet maintenant de voler au dessus de l’eau.
Caractéristiques
- Architecte: Clive Everest
- Année: 1994
- Constructeur: LDC
- Longueur:: 4,47 m
- Largeur:: 2,13m
- Grand-voile: 12,64 m²
- Foc:
- Spi:
- Poids: 68 kg
Le RS600, a connu un certain succès en France. En plus des bateaux importés au milieu des années 90, quelques amateurs en ont ramené d’Angleterre pour s’amuser.
Son prix très bas sur le marché de l’occasion permet à la classe de continuer à vivre et de se renouveler et à des amateurs se sensations fortes de mettre un premier pied dans le monde des skiffs.
Il fait partie des rares dériveurs dont les anciens propriétaires parlent avec un souvenir ému. Quand on aimé ce magnifique dériveur, il y a de fortes de chances qu’à un moment dans sa vie on le regrette, c’est dire si ce bateau est magique.
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Complexe mais fascinant...
Le B 14 est un bateau déjà ancien puisqu’il date du milieu des années 80. Hormis les 18 Pieds, il est l’un des premiers skiffs monotype dessiné par le dorénavant légendaire Julian Bethwaite à être arrivé en Europe au début des années 90 après un succès important en Australie et en Asie. Sa filiation avec les 18 pieds de son architecte est évidente.
Contrairement aux autres skiffs de cette génération, il ne dispose pas d’avaleur pour les 29 m² du spi. Au début de sa carrière en Europe, les larges échelles sans trapèze avaient été réduites et l’équipier devait aller au bout du câble.
Caractéristiques
- Architecte: Julian Bethwaite
- Année: 1988
- Constructeur: Ovington
- Longueur:: 4,24m (flottaison)
- Largeur:: 1.67m – 3.18m
- Grand-voile: 12 m²
- Foc: 5,2m²
- Spi: 29m²
- Poids: 64kg (coque)
Rapidement cette version européenne a été abandonnée et le B 14 a fini par retrouver ses très larges échelles au bout desquelles l’équipage effectue le rappel.
A n’en pas douter le B 14 est un superbe skiff léger et très rapide à condition de savoir en tirer la quintessence ce qui n’est pas à la portée de n’importe quel équipage.
Sa stabilité précaire au regard de la puissance importante de son plan de voilure n’est pas non plus un gage de facilité d’accès. Mais bien réglé et bien équilibré le B 14 procure des sensations de barre et de vitesse excellentes pour un bateau de cette taille.
On notera aussi que la monotypie n’est pas stricte avec notamment la possibilité de choisir son voilier. En France, la série connait un vrai renouveau avec l’arrivée de plusieurs bateaux en provenance d’Angleterre, où les occasions sont nombreuses et à des prix très abordables.
C’est donc avec grand plaisir que nous voyons de nouveau des B14 sur les régates Breizhskiff tant ce bateau est élégant et tant il aura compté dans l’histoire du skiff.
En France, l’équipage phare du B14 est celui des frères Cadre qui dominent outrageusement le trophée breizhskiff d’année en année et qui ont entrainé avec eux tout un ensemble de passionnés de ce bateau devenu véritablement une série dynamique de l’intersérie skiff.
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Une référence !
N’en déplaise aux skiffeurs purs et durs, le RS 400 est un de nos coups de cœur. Dessiné par Phil Morrison (architecte des Laser 2000, 4000 et 5000 et de 14 Pieds), le RS 400 nous a séduits !
Dériveur en double sans trapèze, il est une espèce de GP 14 moderne ou de Merlin Rocket moderne : le GP 14 étant un vieux dériveur anglais un peu plus sophistiqué qu’un Vaurien français, le Merlin Rocket, un bijou anglais de technicité, un 505 sans le trap. Il en reprend les formes arrondies et larges au niveau du pont.
La carène à bouchain est plus moderne et ressemble à celle d’un Laser 4000. De ce dernier, on retrouve également le tangon orientable et le spi asymétrique avec avaleur. Il est construit par le chantier LDC dont on ne cessera de vanter les mérites ici tant leur gamme de dériveurs est superbe, cohérente et très bien construite.
Caractéristiques
- Architecte: Phil Morrison
- Année: 1998
- Constructeur: LDC
- Longueur:: 4.52
- Largeur:: 2
- Grand-voile: 14.76 (avec foc)
- Foc:
- Spi: 13.94
- Poids: 85 kg (Coque)
Le bateau est fin à la barre et procure des sensations de vitesse agréables pour peu que l’équipage s’adonne au rappel pour compenser l’absence de trapèze. Sportif tout en étant accessible, le RS 400 n’a pas d’équivalent sur le marché des dériveurs sans trapèze si développé en Angleterre. Ce marché des dériveurs en double rassemble en toute convivialité des équipages pour qui, au-delà de l’aspect purement sportif, la voile légère est aussi un mode de vie et un état d’esprit : bref, tout ce que la voile légère française ne connaît plus depuis longtemps, trop longtemps.
Seul défaut mais en est-ce vraiment un : la qualité a un prix ! Mais d’occasion il est très abordable si l’on fait l’effort de traverser la Manche.
En France, ce bateau a longtemps été ignoré. Depuis le début des années 2010, il semble qu’il connaisse maintenant un certain intérêt pour ne pas dire un intérêt certain.
Il n’est pas rare de le voir sur les lignes de départ des régates ou sur quelques plans d’eau mené par des propriétaires qui ne regrettent en aucun cas leur investissement.
Cédric Fraboulet
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Il l'a fait le Buzz !
A l’époque ou l’expression « faire le buzz » ne signifiait pas grand chose on peut dire que ce bateau l’a fait car il a longtemps été le skiff le plus vendu en France. Sorti juste après l’ISO, le Buzz est un bateau d’initiation au skiff qui reste très performant tout en étant très accessible.
Les écoles de voile comme le Yacht Club de Carnac ou bien encore le CNBPP à La Baule ne s’y sont pas trompées en le choisissant pour leur flotte école de voile à l’époque de sa sortie.
Caractéristiques
- Architecte: Ian Howlett & John Caig
- Année: 1994
- Constructeur: Topper
- Longueur: 4.2 m
- Largeur: 1.9 m
- Grand-voile + Foc: 12.85 m²
- Spi: 17.4 m²
- Poids: 90kg (coque)
Le Buzz demeure l’une des meilleures portes d’accès au monde des skiffs. Énormément diffusé en Europe (plus de 1200 exemplaires) la compétition interséries est également envisageable pour des équipages légers avides de découvrir les sensations des skiffs.
En France, en plus des écoles de voile, quelques propriétaires ont choisi ce bateau pour découvrir les joies du planning en famille dans le cadre de leurs navigations estivales.
Tout comme son grand frère l’ISO ce bateau du chantier Topper n’est plus produit aujourd’hui. Il est par contre très présent sur le marché de l’occasion à des prix dignes de ceux d’un vieux 420 des années 60. Il pourra donc parfaitement constituer un premier achat pour des gens souhaitant naviguer simplement, sans prétention mais avec l’envie de découvrir des sensations que les dériveurs traditionnels ne peuvent offrir.
Cédric Fraboulet
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Un pionnier du skiff de série
Dans les années 80-90, Topper était le seul constructeur de dériveur Anglais à pouvoir rivaliser avec Laser, c’est à dire à pouvoir produire des dériveurs de série performants.
Avec l’ISO, Topper a été l’un des premiers à se lancer sur le marché des skiffs de série et abordables techniquement et financièrement avec un gros succès.
Malheureusement au milieu des années la production de la gamme « skiff » de chez Topper a été arrêtée. Reste que l’ISO se trouve en grande quantité sur le marché de l’occasion à des prix très bas et constituera à l’évidence une parfaite porte d’entrée dans le monde du skiff.
Caractéristiques
- Architecte: Ian Howlett & John Caig
- Année: 1993
- Constructeur: Topper
- Longueur: 4.74 m
- Largeur:: 1.75 ou 2.15 m
- Grand-voile: 9.70 m²
- Foc: 4.6 m²
- Spi: 18.8 m²
- Poids: 100 kg (Coque)
L’ISO à été le premier bateau pensé pour égaliser les chances entre équipages légers et lourds.
John Caig, l’architecte, deux fois champion du monde de Fireball dans les années 70, a ainsi introduit des échelles amovibles, que les équipages légers gardent pour avoir plus de couple de rappel et vice-versa
Doté d’un mât alu et d’une coque large construite en sandwich, l’ISO est un bateau assez stable, plus proche des dériveurs traditionnels que bon nombre d’autres skiffs.
C’est au final un bateau robuste et assez facile d’accès, ce qui a favorisé son développement en France. Il est ainsi présent sur l’ensemble des interséries en France.
Cédric Fraboulet
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Tradition et modernité !
Parler du D-one c’est aussi d’abord et avant tout parler de son concepteur, Luca Devoti, personnage haut en couleur, médaillé olympique en Finn, qui a mené de nombreux projets sportifs et donné son nom à un chantier reconnu qui produit les meilleurs Finn du monde.
Nul ne s’étonnera dès lors de ce lien de parenté évident du D-one avec le Finn, lien de parenté qui peut laisser dubitatif.
Il est particulièrement évident sur tout l’avant du bateau et au niveau de l’accastillage (la barre d’écoute notamment) et du mât. Et, rapporté à ce côté classique de la coque, du mât et de l’accastillage, les éléments censés apporter la touche de modernité peuvent finir de laisser une impression esthétique pas forcément très agréable. Par exemple, c’est bien de bancs ce rappel dont il faut parler et non d’ailes ou d’échelles comme dans l’univers des skiffs purs et durs. De même, le tangon décalé à l’étrave du bateau donne quant à lui l’impression d’avoir été rajouté, bref d’avoir fait du neuf avec du vieux au fond d’un garage italien.
Caractéristiques
- Architecte: Phil Morrison
- Année: 0
- Constructeur: Devoti
- Longueur: 4.23m
- Largeur: 2.32m
- Grand-voile: 11.5m²/9.5m²
- Foc: N/A
- Spi: 13.2m²
- Poids: 75kg
Si l’esthétique est critiquable sur de nombreux points, en faisant abstraction de cet aspect, on découvre un bateau loin d’être inintéressant. Comme tous les bateaux construits par Devoti, il convient de souligner la grande qualité des matériaux et le soin apporté aux détails et aux finitions.
L’accastillage est toujours bien placé, les réglages nombreux, s’inspirant des années d’expérience du constructeur dans le monde du Finn. Années d’expérience qui comme on dit dans une marque italienne bien connue « feront toujours la différence ». Choisir un D-one c’est l’assurance d’avoir un produit qui ne vieillira pas et gardera une valeur de revente élevé.
Sur le plan du comportement sur l’eau, le D-one a la réputation d’être un très bon marcheur au près, tout comme le Finn. Son mât très en avant, la puissance et la coupe de sa voile et la grande largeur du bateau font qu’au près il lâche son concurrent direct le RS100.
Au portant c’est une autre histoire, pour les mêmes raisons qui font qu’il va vite au près.
De part son système d’égalisation des poids d’équipage, il reste accessible pour une belle range de gabarit. Sur le plan du comportement, là encore, à l’image d’un Finn, il reste stable et donc accessible pour des voileux de tout niveau.
S’il se vend moins bien que le RS100, la différence de prix n’est pas anodine, le circuit international du D-One est assez développé en Europe et se développe notamment sur la possibilité de louer des bateaux pour les événements et d’y arriver avec juste son sac d’affaires de voile.
Certes, ce concept de flotte collective a un coût mais quel plaisir de se déplacer sur une régate sans son bateau, sans remorque etc, bref de diminuer les contraintes logistiques qui sont un fléau au développement de la voile.
Au final, malgré son prix un peu élevé mais justifié par la qualité de construction du bateau, le D-one se révèle intéressant pour une clientèle qui voudrait quelque chose de « classique » même si ce mot n’est pas adapté à l’univers du skiff.
Bien évidemment certains pourraient vouloir quelque chose de plus exclusif dans le design mais bon… Le classique peut rassurer. Et si certains restent sur l’eau et continuent de naviguer grâce à ce bateau alors il n’y aura rien à redire.
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L'asymétrique pour tous !
Le RS200 est au monde de la voile légère ce qu’un blockbuster est au monde du cinéma. Un des plus grands succès des 20 dernières années, un bateau populaire, du moins en Angleterre, sur lequel on a toujours plaisir à naviguer.
Chaque année, il figure dans les premiers de la « UK national championship attendance table » du prestigieux magazine Yachts and Yachting. Il faut le dire clairement, en Angleterre, paradis terrestre de la voile légère, pays qui est au dériveur, ce que la France est à la gastronomie, le RS200 rassemble tous les publics : de l’olympien à la famille, en passant par les jeunes, les vieux, pardon les seniors, tous les pratiquants ont ou vont naviguer un jour sur ce bateau, depuis la régate de club jusqu’aux Eurocups en passant par la pratique de loisir.
Caractéristiques
- Architecte:
- Année: 0
- Constructeur: LDC
- Longueur:: 4.00
- Largeur:: 1.83
- Grand-voile: 9
- Foc: 2.52
- Spi: 8.29
- Poids: 78
On a beau chercher ce bateau n’est pas loin de n’avoir aucun défaut. Dès qu’il y a un petit peu de vent et à condition de ne pas être trop lourd, ce dériveur est vivant, vif précis mais hyper accessible.
Au portant malgré son tout petit spi, sa carène fait des merveilles et donnent des sensations de glisse que bien des dériveurs ne donneront jamais. En compétition, il est une formidable école pour se perfectionner à l’art délicat du jeu de la régate, de la tactique et de la stratégie.
S’inscrivant dans la très longue tradition anglaise des dériveurs doubles sans trapèze, le RS200 est particulièrement adapté aux petits plans d’eau et à la découverte et à l’apprentissage de la voile.
Il est un formidable bateau de club et, même si des exceptions existent, sa quasi absence des plans d’eau français traduit et symbolise le déclin de la culture voile légère en France.
C’est pourtant un bateau simple, facile à mettre en oeuvre, à entretenir et qui aurait toute sa place dans les animations pour les membres des clubs de voile français si ces derniers étaient ce qu’ils n’auraient jamais dû cessé d’être, des lieux de vie et de sociabilité. C’est d’ailleurs sur cette base que ce bateau commence à s’exporter hors d’Angleterre, vers l’Australie, la Suède et les Etats-Unis.
Dernier avantage et non des moindres, on peut être propriétaire d’un RS200 d’occasion pour un prix très bas à condition d’aller en Angleterre, ce qui de nos jours se fait très bien. La condition pour disposer d’un petit bateau qui a tout d’un grand.
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Objet de design, design de l'objet.
Parler du RS 300, c’est d’abord et avant tout poser des questions : hormis les bateaux de jauge à développement, et particulièrement le Moth International, y-a-t-il eu dans l’histoire des dériveurs de série quelque chose d’aussi surprenant et d’aussi attirant à la fois ?
Pourquoi ce bateau dont le développement est resté limité continue-t-il de garder ses passionnés et pourquoi tous ceux qui parlent de leurs navigations en RS300 le font avec des étoiles dans les yeux ?
Pourquoi enfin ce bateau que tout le monde décrit comme extraordinaire n’a pas connu un développement plus important que celui qui a été le sien ? Car si certains diront qu’il est techniquement difficile, ce n’est pas non plus un Moth !
Osons des hypothèses : la première serait que ce formidable bateau est d’abord et avant tout un refus du compromis, quelque chose d’exclusif qui dénote dans la gamme RS.
Refus des compromis esthétiques. ce bateau est un pur objet de design avec le côté forcément repoussant que cela peut avoir. On aime ou on déteste, on ne reste pas indifférent !
Refus des compromis techniques : sa carène tout à la fois tendue et ronde est entièrement dessinée pour limiter la surface mouillée et favoriser la vitesse mais aussi l’instabilité. Hormis le Moth sur Foil, il est sans doute le dériveur solitaire sans trapèze le plus rapide au près.
Refus des compromis vis à vis de la performance et des sensations : ce bateau rappelle que même si RS Sailing a conçu des bateaux parfois plus sages et abordables que la concurrence, il y a dans leur gène d’abord et avant tout une culture de la performance : le RS600 avait ouvert la voie, le RS300 a continué.
Refus des compromis vis à vis du public cible. En Angleterre, la petite communauté des adeptes du RS300 est soudée, active et disons le assez expressive ! Des passionnés avec autant de « patate » que leur bateau mais des passionnés parfois à l’écart.
C’est sans doute pour ces raisons que le RS300 n’a pas connu un développement proportionnel à l’enthousiasme qu’il génère et proportionnel à son niveau de performance. Si vous recherchez un bateau qui soit d’abord et avant tout un bel objet, un engin pour se faire plaisir sans trop de contraintes alors foncez. On en trouve d’occasion à des prix très abordables et même s’il peut paraitre technique à certains, sachez qu’il reste accessible à n’importe quel pratiquant de dériveur ayant une expérience en dériveur.
Comme d’autres dériveurs de cette catégorie, le RS300 n’est pas à proprement parlé un skiff. Pourtant parmi les bateaux de cette catégorie des dériveurs solitaires sans trapèze, il est celui qui s’en rapproche le plus tant le refus des concessions et du compromis et son niveau de performance ainsi que l’esprit de ses défenseurs rappelle certaines des plus fameuses séries de skiff.
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