Le début d'une révolution...
Dans le monde actuel de la voile, pour être « hype », il faut utiliser l’expression « easy sailing » ! Ce concept est une réponse à la demande de plus en plus forte des consommateurs pour des produits accessibles et faciles à mettre en oeuvre, tout en restant performants et source de plaisir avec un minimum de contraintes. Notre temps pour le loisir sportif est en effet compté et les bonnes raisons pour ne pas naviguer sont malheureusement légions. Même en voile légère, un dériveur c’est de la logistique, du transport, de l’entretien, du stockage, du temps passé à gréer et dégréer, bref, tout un ensemble de contraintes qui finissent par gâcher le plaisir de la pratique de la voile légère.
RSSailing le chantier leader en matière de voile légère depuis 20 ans vient de proposer un nouveau produit qui pourrait faire date et marquer une petite révolution dans l’accessibilité à notre sport. Ce nouveau dériveur, l’Aero, n’a rien d’un skiff. Il est plutôt une version moderne du Laser qui il y a 40 ans s’était développé sur ce concept qu’on n’appelait pas à l’époque « easy sailing » avant de se développer sur un mode (la compétition de haut niveau) qui n’avait plus rien à voir avec les objectifs initiaux d’engin de plage accessible au plus grand nombre.
L’architecte met à l’eau à la manière d’une planche
Le RS Aero c’est donc une coque en apparence toute simple de 4 mètres de long avec trois gréements de 5, 7 et 9 mètres carrés. Mais derrière cette apparente simplicité, se cachent de nombreuses innovations qui font de l’Aero, dont le nom renvoie au fabuleux bateau de Manfred Curry, un produit très abouti et parfaitement adapté au « easy sailing ». Le RS Aero c’est d’abord un poids plume. 30 kilos de coque construite en sandwich époxy, 49 kilos en poids de navigation. Ne cherchez pas en dériveur monotype de grande production, il n’existe pas grand chose de plus léger. Cela signifie que le bateau est extrêmement vivant sur l’eau et qu’au portant il déboule. Ce poids qui a été obtenu par une construction soignée et par la forme de la coque et des bouchains, signifie également que le bateau est facile pour les manutentions. Le constructeur prétend qu’il est ainsi possible de se passer de mise à l’eau, qu’il est possible de le porter gréé pour aller à l’eau et de le charger, décharger seul depuis le toit d’une voiture. En terme de stockage, le dessin du plan de pont et le faible poids permettent d’empiler les bateaux. Sur le plan des performances, tout a été fait dans le dessin de la coque et la position des bouchains pour permettre à un maximum de gabarit de naviguer sur ce bateau et de le rendre peu sensible à l’équilibre longitudinal. Sur le plan du confort, la position au rappel a été particulièrement soignée de même que la question des projections d’eau. Le RS100 était déjà une réussite de ce point de vue.
Stockage
L’autre particularité de ce nouveau dériveur repose sur les trois gréements. Le mât carbone est en deux parties et chaque haut de mât est adapté en terme de rigidité à la surface et à la coupe de voile qui est en dacron et à corne. Des adolescents jusqu’au adultes, tout le monde peut naviguer sur l’Aero. La voile contrairement à celle du Laser n’est pas montée sur à fourreau mais se hisse avec une drisse. En navigation, tout est fait pour que le gréement s’auto-régule facilement et donc que la conduite du bateau permette à chacun de naviguer au plus près du potentiel de l’engin quelque soit son gabarit et son niveau.
Entre le moment où vous arrivez au club de voile avec le bateau sur le toit de la voiture et le moment où il sera prêt à naviguer, il ne sera pas écoulé plus d’un quart d’heure, 5 minutes si le bateau était déjà stocké mâté sur le parking du club. On ne dire jamais à quel point cela représente un avantage énorme aujourd’hui. Le temps de mise en oeuvre des bateaux est en effet un frein majeur au développement de notre sport à l’échelon des clubs et pour les propriétaires.
Sur le papier, les images et les vidéos, ce bateau semble enthousiasmant et pourrait bien réconcilier un grand nombre de personnes à la pratique du dériveur et de la voile légère. Il fallait pour cela que le prix reste sous contrôle. Et de ce point de vue quelle n’a pas été notre surprise de constater que ce bateau était mis en vente à 5800 euros soit moins cher qu’un Laser. Lors du salon de Londres en mars, le Dinghy Show, ce sont déjà près de 100 bateaux qui ont vendus.
Alors oui ce n’est pas un skiff mais nous avons hâte de l’essayer et nous avons envie que ce concept du « easy sailing » se développe dans le monde du dériveur et de la voile légère.
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Un pionnier et un succès !
Avec sa volonté de toujours être à la pointe de l’innovation sur le marché du Dériveur, RS Sailing a développé et lancé le RS 100 en 2010. Il est avec son concurrent de chez Devoti, le D-one, le plus performant des dériveurs solitaires sans trapèze et à spi asymétrique.
Il s’adresse à ceux qui veulent un bateau simple et très facile à mettre en oeuvre et ne nécessitant pas le niveau technique et physique d’un dériveur solitaire à spi asymétrique et trapèze.
Caractéristiques
- Architecte: Paul Handley
- Année: 2009
- Constructeur: LDC
- Longueur: 4.30m
- Largeur: 1.83m
- GV:7.4 / 8.4 / 10.2 m²
- Spi: 12.5m²
- Poids: 80kg (complet)
A l’époque, il fallait oser se lancer sur ce segment qui s’impose pourtant aujourd’hui comme prometteur. Comme souvent RS Sailing a visé juste. Le bateau a été un gros succès à l’international avec plus de 500 unités vendues en 4 ans et le marketing de lancement du projet a été un modèle du genre avec un niveau rarement atteint dans « l’artisanat » de la voile légère.
Ce succès n’est guère surprenant quand on regarde les qualités du bateau. Coque époxy, mât et bôme en carbone, accastillage Selden, le bateau a clairement un look plus moderne et agréable que son concurrent de chez Devoti. Le mât semi-haubané contrairement à son concurrent, est un vrai plus et tout un ensemble de petits détails font du RS100 un dériveur certainement plus abouti techniquement que ce qu’on a parfois pu connaitre chez RS Sailing.
Sur le plan du programme et du public cible, encore une fois RS a visé juste et a marqué un premier point dans ce que certains appellent le « easy sailing » : le bateau répond à une vraie demande de gens qui veulent un bateau simple, accessible, facile à mettre en oeuvre mais sur lequel on s’amuse. Les performances sont bonnes pour un solitaire sans trapèze : la position de rappel est très ergonomique donc (presque) agréable. Si au près, il faut clairement s’engager pour faire avancer le bateau, le RS100 est un régal absolu au portant. Il va véritablement très vite et facilement ! Et même avec le gréement de 10,20 m2 l’empannage dans la brise n’est pas une aventure dont on ne sait si on sortira vainqueur.
C’est en effet une des originalités aussi de ce bateau, d’avoir à l’instar du Laser, 3 gréements de taille différentes pour permettre à une vaste fourchette de gabarit de pouvoir naviguer en RS100 : 7,4 – 8,4 et 10,2 mètres carrés sont disponibles même si aujourd’hui le gréement intermédiaire est largement majoritaire et conviendra parfaitement pour des gabarits allant jusqu’à 85-88 kilos.
Reconnu classe ISAF, le bateau se développe mais les compétitions internationales attirent encore peu de monde malgré la convivialité légendaire de l’association de classe RS. Le RS100 est d’abord et avant tout le bateau de ceux qui veulent se faire plaisir sans trop de contrainte, à côté de chez eux, au club et profiter d’un bateau qui en 15 minutes permet d’aller sur l’eau. Enlevez le taud, hissez la voile et c’est parti ! C’est également un régal sur les plans d’eau intérieur où peu d’engins iront beaucoup plus vite.
En France, le bateau se vend bien et satisfait pleinement ses propriétaires.
Côté défaut, si l’on considère qu’il n’y a pas de mauvais bateau mais des bateaux mal choisis par rapport au programme de navigation et d’utilisation pour lequel ils sont conçus, alors le RS100 n’a pas de point faible. Tout au plus pourra-t-on signaler qu’il aurait mérité d’être un tout petit peu plus large pour être moins physique au près. Mais bon… La voile est un sport et le RS100 fera toujours moins mal aux « abdos » et aux cuisses qu’un Laser. Et la vitesse et les sensations au portant sont là pour faire oublier certains légers désagréments. De même, il faudra que le constructeur et l’importateur veillent à garder le prix de ce bel objet à un niveau raisonnable puisque c’est aussi une de ses grandes forces.
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Tradition et modernité !
Parler du D-one c’est aussi d’abord et avant tout parler de son concepteur, Luca Devoti, personnage haut en couleur, médaillé olympique en Finn, qui a mené de nombreux projets sportifs et donné son nom à un chantier reconnu qui produit les meilleurs Finn du monde.
Nul ne s’étonnera dès lors de ce lien de parenté évident du D-one avec le Finn, lien de parenté qui peut laisser dubitatif.
Il est particulièrement évident sur tout l’avant du bateau et au niveau de l’accastillage (la barre d’écoute notamment) et du mât. Et, rapporté à ce côté classique de la coque, du mât et de l’accastillage, les éléments censés apporter la touche de modernité peuvent finir de laisser une impression esthétique pas forcément très agréable. Par exemple, c’est bien de bancs ce rappel dont il faut parler et non d’ailes ou d’échelles comme dans l’univers des skiffs purs et durs. De même, le tangon décalé à l’étrave du bateau donne quant à lui l’impression d’avoir été rajouté, bref d’avoir fait du neuf avec du vieux au fond d’un garage italien.
Caractéristiques
- Architecte: Phil Morrison
- Année: 0
- Constructeur: Devoti
- Longueur: 4.23m
- Largeur: 2.32m
- Grand-voile: 11.5m²/9.5m²
- Foc: N/A
- Spi: 13.2m²
- Poids: 75kg
Si l’esthétique est critiquable sur de nombreux points, en faisant abstraction de cet aspect, on découvre un bateau loin d’être inintéressant. Comme tous les bateaux construits par Devoti, il convient de souligner la grande qualité des matériaux et le soin apporté aux détails et aux finitions.
L’accastillage est toujours bien placé, les réglages nombreux, s’inspirant des années d’expérience du constructeur dans le monde du Finn. Années d’expérience qui comme on dit dans une marque italienne bien connue « feront toujours la différence ». Choisir un D-one c’est l’assurance d’avoir un produit qui ne vieillira pas et gardera une valeur de revente élevé.
Sur le plan du comportement sur l’eau, le D-one a la réputation d’être un très bon marcheur au près, tout comme le Finn. Son mât très en avant, la puissance et la coupe de sa voile et la grande largeur du bateau font qu’au près il lâche son concurrent direct le RS100.
Au portant c’est une autre histoire, pour les mêmes raisons qui font qu’il va vite au près.
De part son système d’égalisation des poids d’équipage, il reste accessible pour une belle range de gabarit. Sur le plan du comportement, là encore, à l’image d’un Finn, il reste stable et donc accessible pour des voileux de tout niveau.
S’il se vend moins bien que le RS100, la différence de prix n’est pas anodine, le circuit international du D-One est assez développé en Europe et se développe notamment sur la possibilité de louer des bateaux pour les événements et d’y arriver avec juste son sac d’affaires de voile.
Certes, ce concept de flotte collective a un coût mais quel plaisir de se déplacer sur une régate sans son bateau, sans remorque etc, bref de diminuer les contraintes logistiques qui sont un fléau au développement de la voile.
Au final, malgré son prix un peu élevé mais justifié par la qualité de construction du bateau, le D-one se révèle intéressant pour une clientèle qui voudrait quelque chose de « classique » même si ce mot n’est pas adapté à l’univers du skiff.
Bien évidemment certains pourraient vouloir quelque chose de plus exclusif dans le design mais bon… Le classique peut rassurer. Et si certains restent sur l’eau et continuent de naviguer grâce à ce bateau alors il n’y aura rien à redire.
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Objet de design, design de l'objet.
Parler du RS 300, c’est d’abord et avant tout poser des questions : hormis les bateaux de jauge à développement, et particulièrement le Moth International, y-a-t-il eu dans l’histoire des dériveurs de série quelque chose d’aussi surprenant et d’aussi attirant à la fois ?
Pourquoi ce bateau dont le développement est resté limité continue-t-il de garder ses passionnés et pourquoi tous ceux qui parlent de leurs navigations en RS300 le font avec des étoiles dans les yeux ?
Pourquoi enfin ce bateau que tout le monde décrit comme extraordinaire n’a pas connu un développement plus important que celui qui a été le sien ? Car si certains diront qu’il est techniquement difficile, ce n’est pas non plus un Moth !
Osons des hypothèses : la première serait que ce formidable bateau est d’abord et avant tout un refus du compromis, quelque chose d’exclusif qui dénote dans la gamme RS.
Refus des compromis esthétiques. ce bateau est un pur objet de design avec le côté forcément repoussant que cela peut avoir. On aime ou on déteste, on ne reste pas indifférent !
Refus des compromis techniques : sa carène tout à la fois tendue et ronde est entièrement dessinée pour limiter la surface mouillée et favoriser la vitesse mais aussi l’instabilité. Hormis le Moth sur Foil, il est sans doute le dériveur solitaire sans trapèze le plus rapide au près.
Refus des compromis vis à vis de la performance et des sensations : ce bateau rappelle que même si RS Sailing a conçu des bateaux parfois plus sages et abordables que la concurrence, il y a dans leur gène d’abord et avant tout une culture de la performance : le RS600 avait ouvert la voie, le RS300 a continué.
Refus des compromis vis à vis du public cible. En Angleterre, la petite communauté des adeptes du RS300 est soudée, active et disons le assez expressive ! Des passionnés avec autant de « patate » que leur bateau mais des passionnés parfois à l’écart.
C’est sans doute pour ces raisons que le RS300 n’a pas connu un développement proportionnel à l’enthousiasme qu’il génère et proportionnel à son niveau de performance. Si vous recherchez un bateau qui soit d’abord et avant tout un bel objet, un engin pour se faire plaisir sans trop de contraintes alors foncez. On en trouve d’occasion à des prix très abordables et même s’il peut paraitre technique à certains, sachez qu’il reste accessible à n’importe quel pratiquant de dériveur ayant une expérience en dériveur.
Comme d’autres dériveurs de cette catégorie, le RS300 n’est pas à proprement parlé un skiff. Pourtant parmi les bateaux de cette catégorie des dériveurs solitaires sans trapèze, il est celui qui s’en rapproche le plus tant le refus des concessions et du compromis et son niveau de performance ainsi que l’esprit de ses défenseurs rappelle certaines des plus fameuses séries de skiff.
A redécouvrir !
Au moment où le marché du dériveur solitaire sportif semble connaitre un nouvel essor avec l’arrivée sur le marché du RS100 et du D-one en 2010 et du RS One et du D-Zéro en 2014, il reste intéressant de se pencher sur ce bateau mal connu qu’est le RS Vareo et né à la fin des années 90.
Rappelons d’abord qu’il est le premier dériveur solitaire de série à avoir adopté un spi asymétrique et à avoir connu un relatif succès en Angleterre chez une clientèle de club qui souhaitait un bateau simple et accessible pour une pratique de proximité et sans beaucoup de prétention sportive même si tout le monde en Angleterre a plaisir à faire les régates de club qui ont déserté le paysage français des clubs de voile.
Caractéristiques
- Architecte: Phil Morrison
- Constructeur: LDC
- Longueur: 4.25m
- Largeur: 1.57m
- Grand-voile: 8.8 m²
- Spi: 10 m²
- Poids: 93kg
Certains ont pensé qu’avec l’arrivée sur le marche du RS100 et du D-one, le RS Varéo était condamné à disparaître . Pourtant il n’en est rien et l’arrivée de la concurrence n’a fait que remettre au grand jour ce bateau qui se développe maintenant dans des pays comme la Tchéquie…
La raison de la survie de ce bateau malgré l’arrivée du D-one et du RS100 est pourtant évidente. Ils ne sont clairement pas sur le même marché. Le Varéo séduira une clientèle moins sportive, beaucoup plus familiale et pourra parfaitement embarquer une autre personne pour de l’apprentissage et notamment la découverte du spi asymétrique.
Nous aurions pu classer le RS Vareo dans les dériveurs d’initiation. Et pourtant… Même si ce n’est clairement pas un skiff et clairement un bateau de pure performance, c’est un bateau unique en son genre et qui rendra beaucoup de services dans le développement de la pratique de la voile à spi asymétrique.
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Entretenir la flamme...
Voila un dériveur solitaire moderne, simple, léger et suffisamment évolutif pour se faire plaisir du faux débutant au un vieux loup de mer.
Solitaire mais pas seulement, le plan de pont permet d’embarquer pour une promenade plutôt sportive un équipier « léger » pour quelques sensations fortes. Une fois à l’eau le bateau est doux à la barre et très réactif, la moindre risée le fait accélérer.
Son allure favorite c’est le largue, et si le vent est de la partie, c’est une véritable fusée. Il faut juste réussir à conserver un cap rectiligne, surf assuré !
Le Blaze a une carène moderne, plate et planante, un plan de pont ergonomique et des ailes réglables (en carbone sur le X) pour le rappel (largeur maxi 2,0 m).
Caractéristiques
- Architecte: Ian Howlett
- Année: 1996
- Constructeur: Topper
- Longueur: 4.2 m
- Largeur: 1.5m à 2 m
- Grand-voile: 10.4 m² (10 sur Blaze X)
- Poids: 72 kg
Le mat aluminium de 6.5 m est pourvu de barre de flêche poussante. Le gréement consiste en une grand-voile ’round-head’ de 10 m² en mylar et semi latte. Elle permet par rapport a l’ancienne voile de 10.5 m2 (mk1) un meilleur contrôle du bateau lors des surventes et un meilleur cap au près.
Tout est fait pour faciliter la navigation : * dérive pivotante avec renvoi sur chaque bord. * renvoi du cunnigham, hale-bas et bordure sur chaque bord. Le Blaze a évolué régulierement depuis sa sortie en 1997, et depuis 2003, il est doté d’une nouvelle voile et à reçus quelques légères modifications de plan de pont. Il est appelé Blaze X. Les bateaux de la génération précédente peuvent être modifié très facilement pour naviguer avec le nouveau gréement et il n’y a pas de différence notable de performance entre un Blaze X et un Blaze mk1 converti X.
La bome et les ailes sont maintenant en carbone. Le mat est resté en aluminium et n’a pas subi d’evolution pour l’instant.
Le Topper Blaze est en plein développement en Angleterre. Le National 2013 a rassemblé plus de 50 bateaux. L’association de classe Blaze en Grande-Bretagne (blaze-sailing.org.uk) est très active et s’est donne deux axes principaux : * Diffusion du bateau * Evolution régulière du bateau tout en limitant les coûts. Quelques bateaux naviguent en France en particulier en Bretagne Nord.
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Anachronique !
Le Canoë International (I.C.10) de 10 m2 est un dériveur de haute compétition. Sa dénomination lui vient de ses origines canadiennes il y a plus d’un siècle,mais il s’est progressivement transformé pour s’adapter aux techniques les plus performantes dans le domaine de la navigation et de la régate en solitaire.
Sa particularité réside dans sa planche de rappel qui peut déborder jusqu’à 1.50m en dehors du bateau et qui autorise un rappel très efficace. Il repose sur une jauge très stricte pour les lignes d’eau, mais par contre,très ouverte pour le pont et l’accastillage. La majorité des matériaux disponibles sont utilisés :bois lamellé et C.P. ainsi que polyester, époxy et multiples composites.
Caractéristiques
- Architecte:
- Année: 0
- Constructeur:
- Longueur:: 5,18 m
- Largeur:: 1 m
- Grand-voile: 10 m² avec le foc
- Foc:
- Spi: illimité (22 m² habituellement)
- Poids: 63 kg coque seule
Depuis une dizaine d’années la classe International Canoë s’est ouverte à l’utilisation du spinnaker (22 m2) donnant le nom de « Assymétric Canoë « (AC) La classe I.C. 10 est très active depuis de nombreuses années aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne avec des flottes de 190 et 220 bateaux.
Pour les pays européens la Suède et l’Allemagne possèdent respectivement des flottes de 90 et 50 bateaux. En France la série est peu active avec quelques bateaux seulement.
Le plaisir de naviguer sur un I.C.10 est unique .Il y a toute la finesse d’un dériveur sophistiqué et, sans répondre à la définition stricte d’un skiff, les sensations de glisse et de vitesse qu’il procure nous permettent de le considérer comme tel.
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